Poetic Geometry since 2003
Composite Abstract Art since 2012
“Laurent Carcone, alias Vida, navigates between real and virtual.
His Tonkars, derived from the verlan (a French slang) of “cardboard”, are the products of the exploitation of new media and forms of expression, which the artist, born in 1971,
saw emerge with the digital. Urban artist, Vida first worked with letters, before tackling abstraction in 2006.
The Tonkar aesthetic is broken down into several processes and techniques, making multimedia and multi-medium creations: first the cardboard, which Vida cuts, assembles.
The recycled waste becomes a sculpture, which the artist continues to sublimate until we no longer really recognize the raw material, in a form of “Poetic Geometry”.
Each scale and chip of cardboard of the compositions, after having been photographed seen from above, most often, is reworked on a computer using image software to produce the final form of the work.
Vida can decline the same composition in several colors and tones, each time creating a new Tonkar.
Thus will emerge more than 3,000 works, from more than 950 shots and dozens of volumes, in the space of more than nine years of exploration and experimentation, which will perfect the artist’s technique.
These works, which straddle tradition and modernity, are in the form of original sculptures, tangible but doomed to disappear; and the result, the Tonkars, are a digital art form that does not seem to have a physical existence.
But for Vida, they are in themselves a work of their own, whether in print or digitally via a screen.”
“Laurent Carcone, alias Vida, navigue entre réel et virtuel. Ses Tonkars, dérivés du verlan de « carton », sont les produits de l’exploitation des nouveaux médias et formes d’expression, que l’artiste, né en 1971, a vu émerger avec le numérique.
Artiste Urbain, Vida travaille d’abord la lettre, avant d’aborder l’abstraction en 2006.
L’esthétique des Tonkars s’éclate en plusieurs processus et techniques, en faisant des créations multimédias et multi-médiums : d’abord le carton, que Vida découpe, assemble.
Le déchet recyclé devient une sculpture, que l’artiste continue de sublimer jusqu’à que l’on ne reconnaisse plus vraiment la matière première, dans une forme de « poésie géométrique ».
Chaque écaille et éclat de carton des compositions, après avoir été photographiées vues de dessus, le plus souvent, est retravaillé sur ordinateur via un logiciel d’image pour produire la forme finale de l’œuvre.
Vida peut décliner une même composition en plusieurs couleurs et tons, créant à chaque fois un nouveau Tonkar.
Ainsi vont émerger plus de 3000 œuvres, issues de plus de 950 prises de vues et des dizaines de volumes, en l’espace de plus de dix ans d’explorations et d’expérimentations,
qui vont perfectionner la technique de l’artiste.
Ces œuvres, qui sont à cheval entre tradition et modernité, sont dans la forme des sculptures originales, tangibles mais vouées à disparaître ; et le résultat, les Tonkars, sont une forme d’art numérique n’ayant à priori pas d’existence physique.
Mais pour Vida, ils sont en soi des œuvres à part entière, que ce soit en impressions ou en digital par le biais d’un écran.”
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